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S’informer sur les Violences Sexistes et Sexuelles

Si vous êtes ou avez été victime de violences : vous n’êtes pas coupable et vous n’êtes responsable de rien.

Il est important que l'on vous aide et vous accompagne. N’hésitez pas à contacter le dispositif d’écoute de votre établissement ou des associations spécialisées.

Qu'est-ce que c'est ?


Les violences sexistes et sexuelles peuvent être définies comme des actes de violences fondées sur le genre de la personne victime et qui entraînent ou peuvent entraîner des dommages et des souffrances physiques, sexuelles et/ou psychologiques.

 

Dans toutes les situations de violences, il s’agit d’un rapport de domination et de prise de pouvoir de l’auteur sur la victime. Les violences sexistes et sexuelles portent atteinte aux droits fondamentaux de la personne, notamment à sa dignité et à son intégrité physique et psychologique.

Les formes que peuvent prendre les VSS

Ces violences peuvent prendre des formes différentes :
  • Administratives (ex : confisquer des papiers d’identité)
  • Économiques (ex : inégalités salariales)
  • Psychologiques (ex : humiliations et injures)
  • Physiques (ex : coups)
  • Gynécologiques (ex : refus par un partenaire d’utiliser une contraception)
  • Sexuelles (ex : agression sexuelle)
Le violentomètre est un outil conçu pour repérer les violences au sein du couple
Le violentomètre est un outil conçu pour repérer les violences au sein du couple

D'où viennent ces violences ?


Ces violences prennent racine dans un contexte d’inégalité et de sexisme. Elles s’inscrivent dans un continuum, un lien qui fait que chaque violence en autorise une autre. C’est ce qu’on appelle la culture du viol. La culture du viol, ce sont toutes les représentations qui sont véhiculées dans notre société, les stéréotypes, les images, le langage, les idées, qui banalisent ces violences et qui font qu’elles vont être tolérées.

Ce rapport de domination défavorise les femmes et en font les victimes de ces violences sexistes et sexuelles. Mais ces violences visent également toutes les personnes qui constituent une « minorité sexuelle et de genre », c’est à dire toutes celles qui sont exposées à la stigmatisation et à la discrimination en raison de « leurs corps ou d’apparences corporelles, d’orientations sexuelles, d’identités ou d’expressions de genre non conformes aux normes culturelles sur la sexualité et le genre » . Les violences sexistes et sexuelles touchent donc les femmes ainsi que les personnes LGBTQIA+.

Pour pouvoir identifier ces violences et ne pas les minimiser, il est fondamental de savoir les nommer (voir la partie « Que dit la loi ? »).

L'importance du consentement



Lors d’un rapport sexuel comme dans tous les domaines de la vie, il est indispensable pour agir de recueillir le consentement de toutes les personnes impliquées.

Le consentement doit être :
  • Donné par la personne elle-même et non par un tiers ;
  • Libre et éclairé : il n’y a pas consentement si l’accord est donné sous la contrainte, la menace, la surprise ou sans que la personne ne dispose des informations nécessaires à la compréhension de la situation ;
  • Explicite ;
  • La personne doit être en capacité de donner son consentement : il n’y a pas consentement si la personne dort ou si sa capacité est altérée du fait de l’usage de substances psychoactives (alcool, drogues, etc.).

De plus, le consentement est révocable c’est-à-dire qu’il peut être retiré à tout moment. Même si vous aviez donné votre consentement au début, vous pouvez décider de dire stop si vous ne souhaitez pas continuer et cela à tout moment.

Donc, pour qu’il y ait consentement, un oui ne suffit pas ! Voici quelques exemples dans lesquels il n’y a pas de consentement malgré le oui :
  • Dire oui à une personne qui nous fait peur ;
  • Dire oui sans savoir à quoi on dit oui ;
  • Dire oui pour qu’on nous laisse tranquille ;
  • Dire oui sous la menace physique ou psychologique.